La semaine dernière, je suis allée au parc des 1000 îles à laval pour une petite sortie raquettes. Malheureusement le soleil n’était pas de la partie, ni la neige d’ailleurs mais ça ne nous a pas empêchait de passer une bonne journée. J’y suis allée avec la copine http://lucieaupaysdescaribous.wordpress.com, ce qui est déjà cage d’une bon moment.
Mais revenons à nos moutons: le parc des mille îles. Points positifs: c’est gratuit, proche de Montréal et une myriade d’activités y est proposée de la randonnée au ski fond en passant par le patin à glace et le kayak l’été. Gros bémol: le balisage! Il faut avoir un GPS intégré pour se repérer (entre un arbre defeuillu et un autre arbre defeuillu, un lac gelé et un autre lac gelé…) et la signalisation est tout simplement inexistante. C’est le prix de la gratuité… Aussi, même si nous avons parcouru quasiment 10km, pas vraiment de magnifiques paysages (la grisaille aidait pas non plus, il faut le dire) et surtout pas difficulté: du plat, du plat et du plat.
Vous le comprenez, je n’ai pas été franchement emballée. Certes, je râle (ben oui, on se refait pas) souvent face aux frais de la SEPAQ mais c’est là que je me suis rendue compte de la nécessité de l’engagement financier. Dans un monde où on n’a rien pour rien, les frais de 7$ par personne me paraissent soudain bien plus légitimes. Chaque des sites où je suis allée (et je commence à en avoir pas mal fait) est splendide, parfaitement balisée . Les activités sont variés, il y en a pour tous les niveaux. Il y a toujours des guides sur places près à nous conseiller, une boutique, un camping, des toilettes tout simplement.
En Estrie, j’étais déjà allée dans un parc municipal et on avait rencontré le même problème : sur le papier, tout est beau. Il y a plusieurs sentiers de différents niveaux. En réalité, t’as pas la moindre idée de quel sentier tu empruntes ni de comment t’en sortir parce pas d’indications.
Pour ce qui est de notre promenade, c’était tout de même assez agréable. Il y avait peu de monde, peu de bruits (malgré l’autoroute toute proche). On a croisé quelques pêcheurs sur glace et motoneigistes. Il y avait aussi de superbes pistes de luge mais on n’avait pas le matériel adéquat. Par contre, comme je vous le disais au début, pas question de chausser les raquettes. Les bottes de neige était suffisante pour une neige tassée et damée.
Conclusion : il y a du potentiel mais certainement un manque de moyen. Et, la prochaine fois, j’irais au Parc du Mont Tremblant, une valeur sûre.