Montréal et sa nuit blanche

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Tous les ans, début Mars, se déroule la nuit blanche. Dans le cadre du Festival Montréal an lumières, des expositions éphémères ont lieu dans toute la ville pendant quelques semaines. Cette année, comme les précédentes d’ailleurs, une piste de luge géante avait été érigée Places des Arts, tout comme une grande roue. Dans les souterrains, on pouvait voir des expositions d’art moderne. La nuit blanche est l’apothéose de ces expos et d’autres encore. À cette occasion, le métro reste ouvert pendant plus de 24h, place des Arts se transforme en discothèque à ciel ouvert et tous les musées de la ville sont gratuits et accessibles jusqu’au petit matin.

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Évidemment, ça rassemble une masse incroyable de gens. J’ai moi même essayé à deux reprises d’aller visiter des musées à cette occasion. À chaque fois les longues files d’attente ont eu raison de moi. Pareil pour faire un tour de luge, ce qui est dommage parce que ça à lair d’être vraiment le d’un! Pour éviter la foule ( et le froid et la neige), cette année nous sommes uniquement allés dans la partie souterraine. Et c’est que c’est long! Et qu’il y en a des choses à voir! Par contre, j’ai pas toujours bien saisi le principe… C’est que l’art moderne est souvent bien trop moderne pour moi.

Au début du parcours dans le sous-sol reliant Place des Arts à Place d’Armes, un homme expliqué que le but de cette forme d’expression n’est pas l’esthétique mais l’émotion. Et ça a été le fil rouge de notre soirée. Devant chaque oeuvre, représentation, on se demandait ce que l’on ressentait, quel était le message a recevoir. Et j’avoue que la plupart du temps, c’était l’interrogation. Dans un tunnel, il y avait une oeuvre faite de post-it géants et relatant les préjugés qu’ont beaucoup de gens face à l’art moderne. Je me sentais concernée par la plupart : penser que seule l’élite peut comprendre, qu’il faut consommer de la drogue pour en arriver là, que les artistes gagnent des fortunes… J’ai trouvé cela très intéressant, une belle façon de commencer la visite. Dommage que dès quelques mètres, on se rende compte que ce ne sont que des belles paroles…

Pour chaque œuvre, happening, un bref descriptif était fait. La plupart du temps, j’étais bien incapable de faire le lien avec ce que je voyait. Certains m’apparaissaient complètement absurdes comment cette femme vêtue de guenilles, couvertes de pelotes de laine déroulées dont le visage était recouvert d’un voile. Un écouteur pendait sous ses haillons et des gens le mettait à l’oreille. Le thème était le temps qui passe, il mle semble. Une autre, un peu plus loin, était assise sur un tabouret. Stoïque, des écouteurs sortaient de ses longues tresses. Une de mes amies s’est approchée. En anglais, une voix disait : il s’est assis au bout de la table et nous nous sommes regardés…. Le thème avait un lien avec le couple. Le summun était cette femme assise face à une tête à coiffer. Devant elle, un bol der nouilles. Elle les prenait, les mâchait, les recrachait dans sa cuillères en les faisant sortir très lentement de sa bouche et les donnaient à la tête de polystyrène. Écœurant !

Des années précédentes, on peut encore trouver des traces comme ces faux arbres roses bonbons à Bonaventure ou ces micro-images sur le thème de la mer vers le 1000 de la Gauchetière. Et pour toutes, ou presque, je me suis demandée pourquoi: pourquoi ce thème ? Quel est le lien ? Suis je trop terre à terre?

Des réponses, les gens ?

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